En février, les premiers semis de tomates se préparent, bien au chaud à la maison. En les semant lui-même, le jardinier est sûr des variétés qu’il cultive et peut les choisir : plants à croissance déterminée (ne doivent pas être taillées mais palissées) ou non, forme et couleur du fruit, en privilégiant les variétés résistantes aux maladies, soit des variétés locales (Triomphe de Liège, par exemple) ou des variétés issues de Sibérie ou de Scandinavie ! Dans ces régions où l’été est court, les jardiniers ont sélectionné des variétés qui se développent plus rapidement, ce qui convient aussi à notre été tempéré ! 
Pour une culture sans abri, augmenter la probabilité d’une bonne récolte en privilégiant les variétés précoces, dont le développement des fruits se fait plus tôt (non ! on ne les plante pas plus tôt, elles sont aussi sensibles au froid que les autres !)
Laissons tomber dans l’oubli, sans aucun regret, les variétés hybrides F1 proposées dans le commerce, qui donneront des fruits tellement semblables à ceux achetés en super marché …
D’autres légumes qui réclament beaucoup de chaleur peuvent être semés en février : les poivrons, les aubergines.
Le semis de tomates
Le semis se fait dans des bacs de +/- 10 cm de profondeur, dans un terreau pour semis, assez « pauvre » en nutriments. La graine n’en a pas besoin et cela protège la germination contre le développement des moisissures.
Pour la seconde étape, le repiquage des jeunes plants, il faudra prévoir des pots de 6-7 cm de diamètre en quantité suffisante.
Les bacs de semis peuvent être des bacs de récupération, en plastique. Pour le repiquage, travailler avec le même modèle de pot est plus pratique… L’important est que bac et pots aient été bien nettoyés, à l’eau tiède légèrement savonneuse ou vinaigrée.
